Le Management de la S.S.C.T.

Levier de performance de l’entreprise

POURQUOI intégrer la SST dans votre entreprise ?

Découvrez le Management intégré de la Santé-Sécurité et amélioration des Conditions de Travail

Voici 2 scénari : dans lequel vous situez-vous ?

A éviter

Prévention des risques « a minima » sans MSST

prolipsi graph sst non-intégrée
Les 2 Référents SST s’approprient leurs missions dans l’intérêt collectif.

2 référents SST nommés faisant parti de 2 équipes distinctes travaillent ensemble à améliorer la SST dans leur entreprise (évaluer les risques, rédiger et mettre à jour le DUER, communiquer sur la prévention…) après validation de chaque étape par la direction.
Le management de la SST est décentré et peu efficace ou très long à se mettre en place. Ils ont peine à convaincre, à faire adhérer aux améliorations des conditions de travail car la direction n’est pas facilement mobilisable : « ce n’est pas trop le moment », « il y a d’autres priorités »…

Les risques de cette méthode décentrée :

  • Les RSST s’épuisent à se battre contre des moulins à vents et délaissent progressivement leurs missions.
  • L’ensemble du personnel perds espoir dans la capacité de l’EVRP (évaluation et prévention des risques professionnels) à améliorer leurs conditions de travail et la QVT (qualité de vie au travail). Ils ne se sentent pas suffisamment pris en considération, se démotivent et deviennent plus revendicatifs.
  • La direction commence à penser que ce sont les premières démarches engagées qui rendent les RH plus difficiles à manager. Un comble !
  • La direction devient de plus en plus réticente à la prévention des risques en général. Si elle constate que les arrêts de travail (AT ou AM) continuent voire progressent à nouveau, cela les conforte paradoxalement dans l’idée que la démarche initiale était une perte de temps, d’énergie et d’argent.
  • La SST fait un retour en arrière majeur et la santé et la dynamique de l’entreprise se détériorent par dégradation des conditions de travail et de la relation Direction/Autres services.
  • Toute tentative ultérieure de rétablir un réel Management de la SST sera accueilli avec scepticisme voire avec méfiance de la part de chaque partie.

Ce qu’il faut faire

Le Management de la SST occupe une position centrale :
il est intégré

Exemple d’une organisation d’entreprise avec un MSST centralisé

La relation de la direction avec les autres services ainsi qu’entre les services transitent par le Management de la SST. Cela veut dire que

  • Les Référents SST représentent autant la direction que le personnel (membre du CODIR, directeur RH, représentant du personnel ou contremaître ou par exemple). On se rapproche d’un organisme paritaire dans sa méthode et ses objectifs. (La législation impose un minimum d’1 RSST dans l’entreprise mais ne fixe pas de maximum).
  • Toutes les décisions stratégiques, d’investissement, de développement, de plans de formations, de recrutement, etc. sont validées avec le point de vue constant et éclairé de la SST. Par exemple : la nécessité de remplacer une machine sera orientée par les objectifs de réduction du bruit et une amélioration de l’ergonomie des postes mises en lumière par les techniciens. S’il existe un léger surcoût initial, la direction aura confiance dans le fait que l’amélioration des conditions de travail soutiendra la productivité en contribuant à un faible niveau d’absentéisme et de turn-over sur ces postes.
  • La SST pèse à part égale dans chaque élément de décision au même titre que le financier, les objectifs stratégiques ou commerciaux, les contraintes réglementaires ou techniques…
  • Les progrès en termes de conditions de travail, de diminution de l’absentéisme, d’amélioration du climat social et de la relation entre la direction et les autres services sont nets et solides car ils reposent maintenant sur des bases saines, intégrées à la culture de l’entreprise.

Le MSST fait partie intégrante des valeurs de l’entreprise. Elle les porte fièrement et communique à son sujet :

  • Elle diffuse une image humaniste et responsable auprès de l’ensemble de ses collaborateurs, partenaires, fournisseurs et clients. Elle fédère plus facilement au lieu de contraindre.
  • Elle est plus attractive pour les talents, les partenaires et les clients : Son action commerciale est dynamisée et nourrie.
  • Elle peut s’ouvrir à certains marchés et mieux cibler une clientèle qui sera sensible à ces critères.
  • Elle pourra même prétendre à postuler à certains appels d’offre jusqu’à présent inaccessibles au vu des critères d’attribution les plus récents. En effet,  » de nombreux critères, qu’ils soient qualitatifs, environnementaux ou sociaux, sont susceptibles d’être justifiés au regard de l’objet du marché public »*.
  • L’entreprise pourra, si elle le souhaite, avec cette base de la MSST, intégrer progressivement à son organisation générale des référentiels type MASE, ISO 45001 (SST) ou ISO 26000 (RSE : Responsabilité Sociétale des Entreprises) et même obtenir sa certification.

Le/la chef(fe) d’entreprise vit plus sereinement ses responsabilités :

  • Il (elle) a appris à mieux communiquer, déléguer, faire confiance. Son image et ses relations professionnelles s’améliorent.
  • Il (elle) peut se consacrer à la gestion globale de sa société et au suivi des feuilles de routes qu’il (elle) a contribué à valider en partenariat avec ses équipes.
  • Il (elle) se sent moins seul(e) à tirer l’entreprise vers le haut. Il (elle) fait partie d’une équipe cohérente et impliquée.
  • Il (elle) peut davantage « lever la tête du guidon », élever le regard et se consacrer pleinement à donner un cap, regarder l’horizon des possibles pour son entreprise et lui(elle)-même

* http://www.acheteurs-publics.com/marches-publics-encyclopedie/criteres-d-analyse-des-offres Chapitre : Régime juridique : les critères d’analyse des offres (prix, valeur technique, délais….)

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